Minimum 6 lignes (: Je suis une louve noire, plus noire que la nuit même ! J'ai une magnifique queue en panache et mon pelage est bien touffu, mes pattes sont puissantes. J'ai une légère expression altière mais pas trop quand même, je suis assez grande. J'ai les oreilles dressées et fines, le museau fin également. Mes yeux sont bleus légèrement violets et mon regard alerte.
J'ai également des crocs très aiguisés qui me servent à dépecer mes proies, ou à défendre mon territoire (et oui, je suis comme ça !).

Minimum 12 lignes (: Tout commença par une nuit sans lune.
Les étoiles ne brillaient point par choix, mais par le désespoir de la scène qui allait se passer sous leurs yeux impuissants.
Telle une ombre dans la nuit une louve traversait la forêt en silence.
De ses pattes de velours foulant la terre encore humide, elle poursuivait sa « proie » avec un acharnement nouveau.
Oubliant tout, jusqu’à ses principes concernant la mort, une haine nouvelle s’emparait d‘elle peu à peu.
« Il » avait brisé sa vie alors elle voulait briser la sienne quitte à en mourir.
Âgée d’un an le jour-même, elle était passée de l’innocence à l’horreur.
Le matin-même elle était partie pour fêter son passage à l’adolescence en participant à sa première chasse en tant que louve, une chasse en solitaire, c’est la première épreuve dans la vie d’un loup.
Quand elle était revenue avec un lièvre entre les dents, elle était heureuse, sûrement la dernière fois avant longtemps…
Le cœur battant à tout rompre par son succès elle arriva à son repère, mais au lieu d’avoir des loups qui l’accueillaient et la félicitaient, elle eut une vision d’horreur, des corps mutilés et ruisselant de sang, auxquels se mêlaient des touffes de poils et des morceaux d’os.
Lâchant sa proie sous le choc elle ne put bouger ni même respirer, ce fut la tristesse qui d’abord l’envahit, puis lentement une vague d’incompréhension la saisit.
« Pourquoi ? »
Seule cette question sortit de sa bouche, s’ensuivit un silence de mort.
Quand elle put bouger, elle se dirigea vers les corps inertes de ses parents.
Elle resta un long moment à les observer comme pour se recueillir devant leurs tombes.
Puis la haine s’empara d’elle, la tristesse se changeant en rage elle poussa un grognement sinistre qui se changea en une longue complainte, La chasse commençait.
Au bout d’un certain temps je suis tombée non loin de lui, même s’il ne m’avait pas vu je me suis avancée et lui ai fait face, du sang coulait encore de sa gueule, sur le coup je le trouvais presque beau mais je ne devais pas oublier ce qu’il m’avait fait, d’ailleurs je n’oublierais jamais.
Je vis à son regard qui fut suivi d’un sourire qu’il m’attendait, pour m’achever, certainement.
Comme je battais furieusement ma queue contre le vent il osa me parler avec un petit rire amusé:
« Alors petite louve, tu t’es perdue ? »
Je ne daignais même pas lui répondre et plongeais mon regard dans le sien en guise de défi.
Il y répondit par un regard interloqué et amusé à la fois.
« - Tu es plutôt mignonne, que fait une jeune et belle louve comme toi, seule ?
- Je viens venger ma famille, tueur de loup ! »
Visiblement il s’attendait à une autre réponse car il avança vers elle et se planta en face, les yeux dans les yeux.
« - Alors, vas-y, tues moi, enfin si tu en es capable bien sur !
- Sache que ta mort ne serait pas assez douloureuse, je veux que tu souffres, n’oublies jamais mon nom, Eneyla fut celui que l’on me donna le jour de ma naissance.
Alors ne m’oublies, jamais ! »
Il tiqua en entendant le nom de ma mère, puis il réfléchit.
C’est le moment que je choisis pour lui saisir le museau entre mes mâchoires puissantes, une pensée lui parvint:
« Souffre, assassin ! »
La seconde d’après je refermais avec vigueur l’étreinte mortelle dans un bruit sourd les os et cartilages se brisèrent.
Relâchant ma prise il recula en grognant, la mâchoire en miette.
Il entendit ceci:
« Maintenant, essaye un peu de me tuer, « semblant de loup », je n’attends que cela ! »
Il sembla méditer mes paroles, car je n’étais pas bien grosse, grande ou âgée mais l’on aurait dis que le loup de la mort en personne était venu pour lui: Un grondement sourd s’élevait de sa gorge, il était énervé mais il avait une blessure sérieuse et peu de chance de victoire dans cet état.
Eneyla sentait la victoire proche, elle savait que la reconstruction de sa mâchoire serait plus que douloureuse.
La situation c’était retournée contre lui et il n’aimait pas cela.
Que devait-il faire: Fuir et perdre sa dignité ou rester et risquer de mourir ?
Il s’enfuit sans un regard vers elle, qui ne prit même pas la peine de le suivre.
Restant seule quelques minutes, elle se décida à partir quand la lumière commença à émerger.
Elle courut jusqu’à sa grotte et y tira les corps inertes de ces parents, qu’elle enterra.

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